En septembre 1953, nous étions trois classes de syntaxe. Cet automne là, Le Séminaire a reçu la visite du Cardinal Léger. (Cliquez sur l’onglet « Mutation »)
Fin mars 1954, nous avons reçu aussi la visite des oreillons, maladie virale contagieuse atteignant principalement les glandes salivaires. Le traitement était simple : aussitôt diagnostiqué, l’élève prenait le chemin de la quarantaine pour 15 jours. Pour ma part, je fus le 11e ou le 13e et le dernier atteint. Comme la première salle d’isolation était pleine, je fus assigné à la deuxième d’au moins 12 lits. J’y passerai 11 jours, seul, visité seulement par le responsable de l’infirmerie, l’abbé Plourde qu’on appelait Fatima à cause de sa grande dévotion à la Vierge Marie. Il venait prendre ma température, faire une prière et apporter la nourriture. Il insistait pour que je mange mais, avec les oreillons, la nourriture ne passe pas ou, si elle passe, elle retourne dans le bol ! Enfin, les trois derniers jours, je rejoignis les gars de la première salle. C’est bon d’avoir des compagnons ! De retour à la vie normale, j’avais l’air d’une échalote d’environ 1,78 m (5 pieds et 10 pouces) privée de soleil.
En effet, j’étais peu friand de la « semelle de bottes », de la sauce aux « effaces », de la sauce aux « ovaires » et des chiards, hachis ou fricassées de viande que j’examinais d’un oeil soupçonneux. Il ne restait que le macaroni et les « beans ». De plus, pendant la période de l’Avent et du Carême, il fallait jeûner !
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Nous n’avons pas de photo de la Syntaxe B.